75 partages | Facebook | Twitter | LinkedIn |
Le Procureur, avant de décider la mise en mouvement de l’action publique, peut décider de proposer à l’automobiliste soupçonné d’être l’auteur d’une infraction pour laquelle la peine principale est une peine d’amende ou une peine d’emprisonnement ne dépassant pas 5 ans, de reconnaître la réalité de cette infraction et d’exécuter alors une peine alternative, consistant :
- soit en une amende,
- soit en l’immobilisation du véhicule pendant une durée maximale de 6 mois,
- soit en la remise du permis de conduire pour une durée maximale de 6 mois,
- soit en l’obligation de suivre un stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants,
- soit en l’obligation de se soumettre à une thérapie en cas de consommation habituelle et excessive d’alcool (art. 41-2 du Code de procédure pénale).
L’acceptation de cette proposition par le conducteur et son homologation par le juge judiciaire entraînent une perte automatique des points.
L’automobiliste ne dispose de la faculté ni d’initier, ni a fortiori d’imposer au Procureur le recours à la composition pénale. Le choix de cette procédure relève de l’appréciation exclusive du parquet.
Si les faits sont incontestables, la composition pénale a l’avantage pour l’automobiliste d’être sanctionné moins lourdement que selon la procédure pénale ordinaire.
La procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, communément appelée plaider-coupable, est applicable à toutes les infractions dont la peine principale encourue est une peine d’amende ou une peine d’emprisonnement inférieure à 5 ans (art. 495-7 et s. du Code de procédure pénale). Tant l’auteur des faits que le Procureur peut proposer d’y recourir.
Dans le cadre du plaider-coupable, l’automobiliste reconnaît ainsi avoir commis l’infraction qui lui est reprochée. En échange de cette reconnaissance, il bénéficie d’une condamnation réduite. En effet, il ne peut être condamné à une peine d’emprisonnement supérieure à la moitié de la peine maximale encourue et, en tout état de cause, à 1 an de prison. La peine d’emprisonnement, de même que la peine d’amende, peuvent être assorties de sursis. Les peines complémentaires restent applicables (suspension du permis de conduire, confiscation du véhicule, …).
Toutefois, cette reconnaissance de culpabilité entraîne le retrait automatique des points correspondant à l’infraction commise, après que l’ordonnance de reconnaissance de culpabilité eut été homologuée par le juge pénal.
Une question en Nos avocats vous répondent gratuitement | 83%de réponse |
* Durant les 60 dernièrs jours
Offre et délai minimum transmis par un avocat sur Alexia.fr au cours des 30 derniers jours dans au moins une région.